Notre histoire

Frère et sœur, Emmanuel et Jessie sont la troisième génération à faire vivre la Ferme des 12 Bonniers. Bien sûr, leur travail et leurs productions ont beaucoup évolué depuis les années ’50 quand leurs grands-parents Achille et Cécilia ont repris la Ferme des 12 Bonniers.

Ils ont eu à cœur de faire évoluer leur petite entreprise dont les camionnettes vertes sont aujourd’hui bien connues sur les marchés où ils installent leur étal au fil de la semaine.

Jessie et Emmanuel sur la trace de leurs aïeux

Avec la famille

Feys depuis 1954

Découvrez la petite histoire d’une grande aventure familiale qui s’écrit depuis sept décennies.
Au fil des années...
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Les débuts

Achille et Cécilia Feys, originaires de la région de Courtrai, s’installent à la Ferme des 12 Bonniers, dépendance du Château de Savenel à Nethen.

1954
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Les vaches laitières

Noël, fils d’Achille et Cécilia, et son épouse, Nelly Lézy, reprennent l’exploitation. Progressivement, ils abandonnent l’élevage de bétail viandeux (le Blanc Bleu Belge) et le remplacent par une race laitière pure : Holstein. En parallèle, ils développent la culture fourragère et maïs notamment.

Les conditions de travail difficiles poussent Nelly à vendre au porte à porte le lait issu de la ferme, puis les œufs et les pommes de terre.

1963
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La tournée des villages

A la fin des années ’70, commencent les tournées en petite camionnette dans les villages voisins.

1979
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Les premiers yaourts

Dans le four de sa cuisine, Nelly commence les premières productions de yaourts.

1981
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Les marchés

Premier étal et premier succès sur le marché de la ville voisine d’Oud-Heverlee (Leuven).

Un peu plus tard, la Ferme des 12 Bonniers fait partie des premiers marchands fondateurs du marché bio et fermier du Gué, à Woluwé Saint-Lambert.

Rapidement, s’ajouteront les marchés de Wavre le mercredi et le samedi, de Stockel, Saint Alix à Woluwe-Saint-Pierre, place Flagey à Ixelles.

1982
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Nouvelle génération

Passage de flambeau à la génération suivante : Emmanuel Feys, secondé par sa sœur Jessie, reprend la ferme et lance des travaux importants de modernisation des installations.

C’est le temps des grandes évolutions. La Ferme des 12 Bonniers constitue une société coopérative, construit une laiterie moderne à côté de la salle de traite des vaches, démolit et reconstruit le poulailler en l’agrandissant,…

A côté des investissements lourds consentis à l’époque, Emmanuel lance un travail de rationalisation et d’optimisation de l’exploitation et de ces cultures.

1989
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Les confitures

C’est le début de la fabrication des confitures qui connaîtront un succès grandissant et dont l’éventail de choix ne fera que s’élargir au fil des ans.

1991
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Agriculture raisonnée

Mise en place d'une agriculture raisonnée, des techniques simplifiées, fin des labours, lutte intégrée (intervention minimale sur les cultures). Ajout de nouvelles cultures pour se diversifier et éviter l'épuisement des terres : colza, trittical, épeautre, etc.

2006
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Protection de l’environnement

Mise en œuvre des mesures agro-environnementales qui consistent à mettre en place des pratiques favorables à la protection de l'environnement. Préservation des prairies à haute valeur biologiques, tournières enherbées, rotations des cultures...

2010
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Prix Juste producteur

Adhésion au label Prix Juste producteur www.prixjuste.be

2017
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Projet de meunerie à la ferme

Après une carrière de 25 ans dans la boulangerie-pâtisserie, Laurent, le mari de Jessie, rejoint l'équipe de la Ferme des 12 Bonniers. Son expérience sera utile et enrichissante notamment dans la production et la transformation du lait en yaourts et desserts lactés mais aussi avec un projet un peu fou de meunerie à la ferme.
A suivre !

2021

Un bonnier, késako ?

Avec un ou deux « n » selon le cas, qu’est-ce qu’un bonnier ou bonier ? Il est de plus en plus difficile de trouver une définition dans un dictionnaire.

En cherchant un peu, on apprend que c’est une ancienne mesure de terrain utilisée autrefois en Belgique et aux Pays-Bas. Sa superficie, officiellement d’un hectare, variait selon les régions en Belgique. Elle équivalait à 1,40 hectare en Hainaut, 87,18 ares en Principauté de Liège et à 94,62 ares dans les Comtés de Namur et de Luxembourg.

Le bonnier était aussi une borne ou pierre servant de limite.